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Parler de safi c'est parler des monuments historiques, de la poterie, de la cuisine, du festival de "l'aita" mais c'est surtout parler de la sardine, du port et du fameux tajine .   
A queleques pas de la vieille ville et du chateau de mer se trouve le port de Safi, la capitale de la sardine.
C'est le matin il fait très froid , des bateaux sont en train de décharger leurs trésors en chantant:Des paniers pleines de sardines fraiches brillant sous les rayons du soleil.On s'approche du Raiss Mohammed, un vieux marin très connu par les pêcheurs .
"-Cela fait plus de trente ans que j'exerce ce metier et j'en suis très fier.
-Et vos enfants font-ils le même metier?
-Non,parcequ'ils veulent gagner beaucoup d'argent.
- Que pouvez-vous dire de la pêche autrefois?
-Oh!Autrefois la sardine était beaucoup plus abondante, coûtait un Dirham le kilo et constituait le plat quotidien de toutes les familles safiotes ."
   Malgrè tout  Safi restera la capitale de la sardine et ces habitants demeureront les seuls à connaitre les secrets des plats de ce poisson si riches en matières nutritives.

          Dans une salle d e classe, le professeur s'adressa à ses élèves :

"-aimez-vous le savon rose?

-Le savant rose? Est-ce qu'il y a des savants roses et d'autres bleus?

-oui, il y en a avec le parfum de lavande, de citron …

-des savants en couleurs !c'est du jamais vu!

-En plus leur coût est très élevé.

-Un cou élevé? C'est pareil à celui d'une girafe?

-Oui et même plus.

-Et ils font…euh…

-Oui, il fond…ça dépend de la chaleur

-On peut en trouver au désert?

-Bien sûr!

-Et ils sont comment ?

-Il sent la rose, le jasmin…

-Euh… et comment sont-ils habillés?

-En papier, en plastique ou même on en trouve sans…

-cent?

-Oui et parfois en liquide."

                                 

                          Si seulement tes cheveux noirs n'étaient pas devenus châtains
                          Si seulement tes yeux noirs bridés n'étaient pas tristes
                          Si seulement tes sourcils fins et noirs étaient moins froncés.
                          Si seulement ton petit nez droit faisait la grimace que tu adores.
                          Si seulement tes petites lèvres fines étaient roses.
                          Si seulement tes deux petites dents poussaient et que ton sourire grandissait.
                          Si seulement ton petit visage ovale était moins pâle.
                          Si seulement ton cou maigre ne flottait pas dans le col de ta chemise.
                          Si seulement tes petites épaules droites étaient plus fortes.
                          Si seulement tes bras maigres étaient plus musclés.
                          Si seulement tes mains de pianiste ne portaient pas ces traces bleues.
                          Si seulement ces liquides toxiques n'avaient pas coulé dans tes veines.
                          Si seulement tes jambes si fragiles te permettaient de courir plus longtemps.
                          Si seulement tu pouvais dormir sans te réveiller en pleine nuit en sueur.
                          Si seulement tes jambes  pouvaient t'emporter au monde des sains.
                          Si seulement je pouvais faire l'inventaire des mots extraordinaires que tu prononces.
                          Si seulement les enfants de ton âge comprenaient ton langage.
                          Si seulement tu étais moins timide en parlant aux adultes.
                          Si seulement tes rires innocents étaient éternels.
                          Si seulement tu ne devenais pas rouge lorsque tu commets une bêtise.
                          Si seulement tu explosais de colère quand un enfant prend tes jouets
                          Si seulement tu ne disais pas que tu es patient et que tu supportes la douleur.
                          Si seulement tu me disais ce que tu ressens.
                           JE SERAIS LA MERE LA PLUS HEUREUSE DU MONDE.     .

      

   

            

    Il y a trois ans ,mon mari et moi avions emmené notre enfant malade chez un pédiatre qui a diagnostiqué une infection intestinale.Il lui a donc prescrit un antibiotique qu'on devait lui donner pendant une semaine.Malheureusement,le petit devenait de plus en plus pâle et les vomissements très fréquents.Quand nous avions demandé l'avis du toubib,il a dit que c'était normal et qu'il ne fallait pas s'inquiéter!Dix jours après,l'état de santé de notre enfant s'était détériorée...le médecin en question nous a alors dit que ce n'était pas grave!C'est à ce moment là que nous avions décidé de voir un autre pédiatre qui ,en voyant le teint du garçon,a demadé des analyses de sang immédiatement.Au bout de deux heures,les résultats étaient prêts et c'était catastrophique:notre petit enfant avait une sorte de cancer de sang!Dans une crise de colère mon mari a dit une phrase qui résonne encore dans ma mémoire:" Est-ce que tu as dejà vu un médecin qui s'appelle LAHCEN?et qui a des traces de colorant alimentaire au bout des doigts!"  Il était tellement en colère contre ce toubib qui nous a fait perdre beucoup de temps avec ses propos rassurants et ses arguments de médecin" malgré la société"!

       

    

                                                                 Un rat de bibliothèque !

             

                                 

Un jeune campagnard alla un jour en ville pour travailler et surtout pour essayer de rencontrer "l'âme sœur" …Etant très timide et ignorant en matière du flirt,il demanda conseil à son cousin …Ce dernier lui proposa alors de chercher  dans des romans d'amour des passages ou des répliques où l'on fait une déclaration d'amour et de les apprendre par cœur…Le jeune homme apprécia cette idée et acheta une dizaine de romans qu'il lut passionnément….Le jour"j" il  rencontra une fille qui , aussitôt lui dit:"je t'aime"…

       Le pauvre lui répondit avec enthousiasme:"moi aussi murmura-t-il"

La mort pour Gibran La mort… une thématique que plusieurs auteurs ont tenté de traiter chacun selon un point de vue bien déterminé…Baudelaire y voit une sorte d'échappatoire à un malaise existentiel, Ronsard une fatalité inévitable…Alors qu'en est-il de Gibran? Comment conçoit-il la mort? Avec sa grâce et sa sagesse habituelles le Prophète de Gibran s'exprime sur un autre sujet, cette fois –ci d'ordre métaphysique, à savoir :"la mort". Ce mot qui, d'habitude choque et engendre un sentiment de gène et de pessimisme, a pris une autre charge symbolique, une autre interprétation ou plutôt plusieurs acceptations. En effet , le Prophète présente la mort comme étant liée à la vie par un lien si fort que l' un dépend de l'autre …Cette relation étroite et délicate permet de dévoiler Le secret de la mort, voire son essence…il est impossible de percevoir cette dernière sans son antonyme: la vie. C'est en creusant dans les profondeurs de la vie que l'on peut la connaître davantage , cette connaissance profonde nous permettra de découvrir à quel point, la vie est chère et que de l'autre côté du miroir la mort se tient debout à nous observer, à guetter le moindre geste de désespoir ou de lâcheté pour nous apporter aide et sécurité…. La mort est cachée par un voile que seuls ceux qui tiennent le secret de la vie peuvent découvrir…ce secret n'est donc pas donné à tout le monde il n'appartient qu'à ceux qui ont tout vu….qu'à ceux qui ont tout dit. La mort est cachée par un voile et quand elle manifeste hors du voile, sa face aussi brillante que le soleil elle produit des ombres sur la terre ces ombres sont nous les mortels et comme on ne peut pas la regarder en face, elle a fait un miroir pour s'y réfléchir ce miroir est notre cœur….On ne peut certes pas la toucher mais on peut la sentir. Au fond de chacun de nous se cache cette image de l'au-delà, sans qu'on ose en parler …on la regarde timidement et précieusement en l'empêchant de monter à la surface de notre cœur, elle est à la fois présente et absente …Et là Le prophète et porte parole de Gibran nous conseille de donner libre cours à nos rêves car eux seuls nous permettraient de franchir le portail de l'éternité. C'est une vision optimiste de la mort dans la mesure où le poète la conçoit comme étant le début d'une autre vie, sans fin, éternelle. La mort est prometteuse c'est une devise à double faces et seuls les clairvoyants réussissent à passer de l'autre coté du miroir et voir le vrai visage de la mort qui est synonyme ici à "éternité" La mort pour Gibran est synonyme à la vie mais cette fois dans son sens le plus absolu : une vie éternelle à laquelle il faut aspirer sans peur car elle est un honneur et non un châtiment.c'est un début et non une fin.elle est justice et récompense Mourir d'après le poète c'est s'offrir à la nature et se laisser emporter par le vent et se dissoudre dans le soleil…c'est en quelque sorte une sorte d'évaporation qui permet à l'homme de s'élever, de voler ; de se laisser emporter haut dans le ciel. Ici Gibran rejoint Baudelaire dans sa vision de la mort, à savoir :"l'élévation".En effet Il y voit une sorte d'issue vers un au-delà sans problèmes où règne la liberté, le bonheur et surtout un au-delà où LE BONDIEU nous attend pour exaucer nos vœux et pardonner nos pêchés. Cette idée d'élévation est claire par l'usage des mots "s'élever, délivré de toute contrainte …." Gibran parle de la mort d'une façon très poétique et surtout en essayant de dissiper toutes les peurs , toutes les réticences face à ce sujet tabou … en effet il utilise des euphémismes pour atténuer tout caractère choquant, et toute angoisse que pourrait susciter la "mort" .. .Au lieu de dire " mourir " il utilise d'autres termes moins choquant, mais pessimistes comme se dissoudre cesser de respirer, libérer son souffle , rechercher dieu etc…. " la mort " selon Gibran est une symphonie que l'on ne peut apprécier , et dont ne peut jouir que si le silence règne en maître . la mort est un chant …. C'est une mélodie sacrée qu'il faut écouter dans un silence absolu et c'est au sein de ce silence que l'on peut l'apprécier à sa juste valeur … la mort encore une fois n'est pas perçue comme étant une fin mais un début vers l'éternité . cette éternité est fort présente dans le discours de Gibran c'est-à-dire que la mort une sorte d'élévation perpétuelle , c'est une quête de la quête de l'au-delà , de l'absolu . La mort est synonyme de joie et de bonheur absolu puisqu'il en parle en utilisant les termes " dansez , chanter , sommet , ascension " . En conclusion , je dirais que Gibran a donné une vision plutôt optimiste de la mort en lui attribuant différentes qualités telles : beauté, éternité ,élévation, béatitude joie, danse et chant . C'est le début d'une autre vie sublime éternelle et parfaite .

Un vieil aubergiste demanda alors au prophète :

« Et la boisson et la nourriture, qu’est ce que vous en dites ? »

Il répondit : « j’aimerais que le parfum de la terre effleure vos narines

Et que l’air vous serve de  lumière telle une plante sans épines.

Hélas, pour vivre, vous devez tuer et être criminel.

Et pour vous vous desaltérer, vous devez priver

Le nouveau-né du lait maternel.

Faites  en donc un acte de vénération perpétuelle.

Et que votre table soit un autel

Où les âmes de vos offrandes seront immortelles.

Elles, qui se mouvaient en liberté dans la forêt et dans la plaine,

Pour le bien de l’homme sans rancune et sans haine.

Au moment où vous tuez une bête, laissez votre cœur parler et dîtes

« Grâce à ma force, tu m’es soumise et donc tu m’appartiens,

 Et moi aussi, une force supérieure me prend et me détient,

Car la loi qui t’a rendue mienne me livrera à une autre main qui me fera mourir.

Mon sang et le tien coulent dans les veines de l’arbre céleste pour le nourrir.

Et quand vous écrasez une pomme de vos dents,

Laissez notre cœur parler et dîtes à cet instant :

« dans mon corps tes pépins ressusciteront

Et dans mon cœur les bourgeons de ton lendemain fleuriront.

Mon haleine aura ton arôme,

Et toi et moi, nous réjouirons par toutes les saisons plus que nous le sommes. »

A l’automne, lorsque le raisin de vos vignes

Sera cueilli pour le pressoir,

Dîtes en votre cœur si plein d’espoir :

« je suis , moi aussi une vigne.

Et mes grappes si mûres s’alignent,

Pour qu’on les presse avec avidité.

Et comme le vin frais on me mettra dans des jarres pour l’éternité.

En hiver, au moment où vous tirez le vin si cher,

Faites un hymne pour chaque gorgée et pour chaque verre.

Faites de cet hymne un chant glorifiant,

Pour les jours d’automne, pour la vigne et pour le pressoir écrasant.